La démarche chaloupée, la main prête à saisir son arme, le regard fixe, notre gaillard attendait avec une patience résignée que son adversaire fasse le premier geste. Pour se donner du courage, il avait apporté de quoi se rafraîchir et il fit bien car le face à face dura de très longues minutes, portant la tension à son comble. Finalement, l’autre disparut comme il était venu sans doute, et notre homme, soulagé, s’assit au bord du trottoir. Chacun dans la rue reprit ses activités comme si rien ne s’était passé. Jusqu’à la prochaine alerte.
© gérard Laurent pour ParisCool, les photos de Paris