Ah, qui dira l’exquise jubilation quand, au détour d’une rue, ici dans le deuxième, on hume l’odeur du goudron chaud craché par une machine d’un autre âge, dans les seaux en bois des ouvriers en charge de refaire un bout de trottoir. Quel enfant n’est pas resté cloué des heures durant à admirer la lente coulée brûlante se répandre sur le sol, amoureusement lissée au rateau, pardon, au rablet? Alphonse Allais aurait sans doute ajouté que le bitume des trottoirs, c’est tout ce qui manque à la campagne pour être vraiment supportable!…
© gérard Laurent pour ParisCool, les photos de Paris