6ème arrondissement – Le peintre du Pont Neuf

 Le peintre du Pont Neuf

L’hiver est bien là et si les dernières feuilles encore accrochées aux arbres ont gardé leurs jolies couleurs d’automne, on sent bien que leur combat est maintenant désespéré; les promeneurs se font rares et les quelques courageux qui empruntent les quais ne flânent plus mais pressent le pas, poursuivis par un méchant petit vent glacé.
C’est peut-être cette ambiance désolée et mélancolique qui a séduit ce peintre. Il a posé ce matin son chevalet sous une arche du pont Neuf, autant sans doute pour se protéger du petit grésil qui balaie la Seine, que pour les angles des quais si particuliers à cet endroit.

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6ème arrondissement – Sous les mascarons du Pont Neuf

Sous les mascarons du Pont neuf

371 mascarons vous accueillent quand vous passez sous le Pont Neuf. La dernière restauration de 2005 aura eu raison de presque tous les mascarons originaux qui auront été successivement déposés et mis à l’abri des attaques du « grand air » au musée Carnavalet ou au Musée de Cluny. N’empêche, ils ont fière allure avec leurs regards en coin et leur trogne dont pas une n’est semblable.

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6ème arrondissement – La librairie Chanut rue Mazarine

6ème arrondissement - La librairie Chanut rue Mazarine

On parle beaucoup des librairies en ce moment, menacées par l’évolution des technologies et des habitudes de lecture. L’occasion de nous pencher sur l’histoire de l’une d’entre elles, la librairie F.Chanut. C’était à l’origine une boucherie, comme beaucoup de commerces de ce quartier jadis très populaire autour du carrefour Buci. Transformée en librairie, tout en conservant sa magnifique devanture, elle prit les noms de librairie Vivien, librairie Stendhal avant d’être reprise en 1980 par François Chanut qui lui donna son aspect actuel. C’est aujourd’hui sa fille, Valérie Chanut qui en tient les rênes et officie dans un univers assez extraordinaire de livres rares et de reliures magnifiques. Si vous passez devant le 41 de la rue Mazarine, arrêtez-vous, pour cette vitrine superbe et délicate d’abord, et puis, si vous aimez les livres, entrez pour découvrir les merveilles rares et précieuses que valérie Chanut range et dérange avec une passion qu’elle saura vous faire partager.

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6ème arrondissement – Mireille vend ses marrons devant le jardin du Luxembourg

060028 - Mireille vend ses marrons devant le jardin du Luxembourg

 

L’hiver est là et les vendeurs de marrons reviennent sur nos trottoirs. Mireille s’est installée devant les grilles du jardin du Luxembourg, avec sa carriole, son chaudron garni de charbon de bois et sa plaque trouée. Tous n’ont pas cet équipement sophistiqué et se contentent souvent d’un caddie emprunté à quelque supérette, et d’un vieux bidon d’huile au couvercle percé à coups de tourne-vis. Mais le principe est le même et la bonne odeur du marron fait s’arrêter le passant dès les premiers froids. Quel plaisir que de réchauffer ses doigts en entourant le petit sac bien rempli et de déguster le marron fumant, cette grosse chataigne greffée dont on dit que les meilleures sont originaires d’Ardèche. Mais on dit aussi que celles qu’on déguste au coin des rues viennent souvent d’Italie, car moins chères… Mais ne le répétez pas.

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6ème arrondissement – Le facteur des Leveurs de coude

060027 - Le facteur des Leveurs de coude

C’est un drôle de marathon, jalonné de 42 étapes, 42 bars de Saint Germain des Prés, avec un temps de référence de 3heures et 6 minutes. Un hommage à Antoine Blondin. Inutile de dire qu’assez rapidement les concurrents, qui viennent comme ils sont ou plutôt comme ils auraient bien voulu être dans une vraie vie meilleure que celle d’aujourd’hui, sont un peu partis… et que le temps de référence de la compétition devient plus une histoire de comptoir qu’un objectif à atteindre. En tous cas, ce brave facteur, qui vous rappellera certainement un certain Jour de Fête d’un certain Jacques Tati, n’a plus qu’un objectif en remontant la rue Mazarine : rejoindre la prochaine halte pour lever à nouveau un coude ragaillardi. Et hop!

La page du Marathon des Leveurs de coude et du Festival Singe-Germain

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6ème arrondissement – Promener son chien sur le Pont des Arts

6ème arrondissement - Promener son chien sur le Pont des Arts

L’hiver arrive, les derniers rayons d’un soleil brumeux tentent de réchauffer quelques promeneurs frileux qui se hâtent vers d’obscures occupations, alors pourquoi ne pas promener tranquillement son chien sur le Pont des Arts. Tant qu’à faire d’un chien, autant en choisir un qui force le respect et pour cela rien de mieux que le dogue allemand, paisible et majestueux.

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6ème arrondissement – L’eau bénite de la chapelle Saint Martin de Saint Sulpice

L'eau bénite de la chapelle Saint Martin de Saint Sulpice

Saint Sulpice a cet avantage sur d’autres églises parisiennes d’être vivante sans être envahie par les touristes. Il y en a, certes, mais cela n’atteint pas la folie furieuse de Notre Dame ou du Sacré Coeur, d’autant que les fanatiques lecteurs du Da Vinci Code semblent s’être rendus à l’évidence : la clé de voûte de l’édifice ne cache aucun mystère. Elle a aussi cette particularité de réunir une communauté active de fidèles, paroissiens du quartier ou visiteurs je ne sais, qui lui donnent un petit air vivant là ou d’autres sont plongées dans une solitude obscure. Et elle offre enfin une autre curiosité nichée dans la chapelle Saint Martin : une superbe lessiveuse d’eau bénite à la disposition de tout un chacun souhaite en faire provision pour de pieuses ablutions. Je n’avais vu cela nulle part auparavant, sauf à Lourdes évidemment, mais peut-être ne s’agit-il de ma part que la preuve de mon ignorance.

6ème arrondissement – Les trésors cachés de la chapelle des Petits Augustins des Beaux Arts

6ème arrondissement - Les trésors cachés de la chapelle des Petits Augustins des Beaux Arts

C’était une tradition: chaque artiste lauréat du prix de Rome devait, pendant son séjour à la Villa Médicis, réaliser une copie d’une oeuvre prestigieuse de l’art italien et l’envoyer aux Beaux Arts. Et les plus représentatives de ces copies, à l’échelle ou au demi, se retrouvent pour la plupart dans la magnifique chapelle des Petits Augustins. On y retrouve donc le moulage du Colleone de Verrochio du Campo San Giovanni e Paolo de Venise trônant devant la copie au demi du plafond de la chapelle sixtine tranformée en fond de choeur, le tout trônant à côté de la Pieta de Michel Ange ou d’autres merveilles encore. Depuis quelques mois, accompagné d’un guide, on peut visiter cette chapelle, mais aussi la bibliothèque Stratis Andreatis, la cour vitrée du palais des études ou l’amphithéâtre d’honneur où était proclamé ce fameux prix de Rome. Que de merveilles!

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