Souvent pour s’amuser, des filles pas trop sages,
prennent dans leurs joujoux des peluches hors d’âge
Et les fixent pour rire aux piquets de la rue
Pour des rires moqueurs et des jeux imprévus.
Eux qui furent jadis des doudous adorés
On leur tire la queue, on leur pousse le nez,
On les photographie pour mieux s’en amuser.
Chacun ressemble un peu à ces jouets déchus
Qui furent de leurs temps les princes de leur âge
Et rêvent en silence à ces instants perdus
en jetant sur la rue des regards éperdus.
La vie mouvementée d’une peluche
© gérard Laurent pour ParisCool, les photos de Paris